Emma TERNO

Membre Action Hybride « satellite » depuis novembre 2022.

Danseuse, performeuse, artiste visuelle et chorégraphe, le travail d’Emma Terno est un mélange éclectique de médiums et de mouvements pyvalents. Ses voyages lui ouvrent des perspectives pour connaitre de multiples cultures artistiques et sociales qui l’inspirent. Des collaborations internationales ont permis d’expérimenter sa vision de l’art dans des endroits tels que la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Elle a fréquenté la Villa Arson (Nice,FR) et a obtenu un Bachelor en Arts Visuels à l’ECAL (Lausanne, 2012) ainsi qu’un Master en Pratiques de la scène à la HKB (Berne, 2014).

La video, le son et le dessin sont essentiellement ses principaux médiums en arts plastiques. Ensuite, la danse et la performance sont le lieu où se mêlent les plateformes et combinent les techniques choisies. Le fabuleux mécanisme des mouvements du corps est ce qui anime ses recherches.

Le corps comme laboratoire d’expérimentation, de travail, de rencontre avec des personnes d’autres disciplines et d’autres horizElle a exposé et joué dans différents festivals, principalement en Suisse (Skilt Festival 2011, 2012, 2013), en Italie (Festival Racconti di Altre Danze, Livourne, 2016) et en France (Sobanova, Paris 2016 – Plateformes Chorégraphiques, Paris 2017). En 2020, elle intègre le GRAME en participant au Laboratoire LIPS (Biennale des Musiques Exploratoire, 28 mars 2020) et à divers projets chorégraphiques en Suisse (au Théâtre de Rolle pour une carte blanche et au Théâtre du Passage où se produira le projet WONDERBOX en décembre 2020).

Notre petit groupe de voyageurs se réveilla le lendemain matin, ragaillardi et plein d’espoir ; et grâce aux pêches et aux prunes qu’offraient les arbres au bord de la rivière, Dorothée déjeuna comme une princesse. Ils avaient laissé derrière eux la sombre forêt qu’ils avaient réussi à traverser sans encombre, même si, souvent, ils avaient connu le découragement ; par contre, s’étendait maintenant, devant eux, un pays charmant et inondé de soleil, qui semblait les inviter à se rendre à la Cité d’Émeraude.

Mais pour l’instant, la large rivière les séparait de ce beau pays  ; le radeau était presque achevé, le Bûcheron coupa encore quelques rondins, les fixa à l’aide de chevilles en bois, et ils purent repartir. Dorothée s’assit au milieu du radeau, tenant Toto dans ses bras. Le Lion Poltron, en montant sur le radeau, le fit basculer dangereusement, car il était gros et lourd ; mais l’Épouvantail et le Bûcheron-en-fer-blanc s’installèrent à l’autre bout pour faire contrepoids et, au moyen de longues perches, ils firent avancer le radeau.

Tout alla très bien au début ; mais, au beau milieu de la rivière, le courant rapide les entraîna vers l’aval, les éloignant de plus en plus de la route pavée de briques jaunes ; et les longues perches, à cet endroit, n’atteignaient plus le fond de la rivière.