
Installation
{FR} La radiographie révèle qu’au fond nous sommes tous blancs.
Elisabette Zelaya travaille à partir d’objets – photographies radiographies, sous-vêtements, chaussures. Elle s’intéresse à l’humain à travers son enveloppe vestimentaire en particulier les dessous qu’elle transforme en pièces d’art. Ces pièces de lingerie à la fois délicates, grossières voire vulgaires et ridicules que toutes les femmes ont dans leur placard. Elle utilise exclusivement des sous-vêtements déjà portés soit par elle-même soit chinés dans des friperies, défraichis avachis et usés, travaillés par un corps, oubliés dans un étal de friperie populaire ou au fond d’un placard. Fascinée par la danse, les danseurs classiques et contemporains, Elisabette commence son travail sur les radiographies à partir de justaucorps de danse. Un torse émacié sur un rose poudré…comme une image à la fois terrifiante, fascinante et poétique. Puis les radiographies se transforment en dessin qu’elle réinterprète comme une image de la folie non sans humour, comme le prolongement de l’objet.
{EN} The X-ray reveals that deep down we’re all white.
Elisabette Zelaya works with objects – X-ray photographs, underwear, shoes. She is interested in the human being through his or her clothing, particularly underwear, which she transforms into pieces of art. These pieces of lingerie that are at once delicate, coarse and even vulgar and ridiculous that all women have in their closet. She uses exclusively underwear already worn either by herself or found in thrift shops, slumped and worn out, worked by a body, forgotten in a popular thrift shop stall or at the back of a closet. Fascinated by dance, classical and contemporary dancers, Elisabette begins her work on X-rays from dance leotards. An emaciated torso on a powdered pink…like an image that is at once terrifying, fascinating and poetic. Then the X-rays are transformed into a drawing that she reinterprets as an image of madness, not without humour, as an extension of the object.


